Toyota/Michelin en première ligne provisoire
Les Toyota TS050 Hybrid/Michelin N°8 et N°7 ont signé les deux meilleurs temps de la première séance d’essais qualificatifs, le meilleur tour ayant été réali...
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Le 11 juin 1978, 55 ans après sa première victoire aux 24 Heures du Mans, Michelin a imposé ses pneus slicks à structure radiale sur la plus prestigieuse course d’Endurance au monde avec Renault-Alpine et l’équipage Pironi/Jaussaud.
Après le cruel échec de 1977 face à Porsche, Renault et son partenaire Michelin avaient à cœur de prendre leur revanche sur la 46
Quelque 30 000 km d’essais avaient été parcourus afin de solutionner les problèmes de fiabilité rencontrés par les Renault-Alpine A442 en 2017. Quatre prototypes chaussés de pneus Michelin sont engagés sur l’édition 1978 : une A443 pour Jabouille/Depailler, une A442a pour Jarier/Bell, une A442b pour Pironi/Jaussaud et une A442 pour Ragnotti/Fréquelin/Dolhem.
Après sa victoire en 1923, Michelin était revenu dans la Sarthe en 1965. Puis deux années plus tard, Michelin équipait une Alpine A210 de pneus slicks à structure radiale. C’est bien sûr cette technologie, utilisée en Formule Un dès 1977, qui a été retenue pour équiper les prototypes Alpine-Renault au Mans en 1978.
Parti de la 2
L’Alpine A443/Michelin de Depailler sort en tête de la nuit mancelle, mais à 10h00, son moteur casse dans les Hunaudières. C’est donc l’A442b de Pironi/Jaussaud qui prend le relais en tête, mais son embrayage est à bout de souffle et contraint Didier Pironi à doubler son dernier relais.
Après plus de 5000 km parcourus (nouveau record), Renault-Alpine et Michelin s’imposent aux 24 Heures du Mans 1978 avant de se concentrer pleinement à la Formule Un et de remporter leur premier succès au GP de France 1979. Il faudra attendre plus de dix ans pour que Michelin gagne à nouveau au Mans.