Second doublé Toyota/Michelin au Mans
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Second doublé Toyota/Michelin au Mans

16/06/2019

Toyota Gazoo Racing a signé un second doublé consécutif aux 24 Heures du Mans et offre à son partenaire Michelin un 22e succès d’affilée dans la Sarthe. La Toyota TS050 Hybrid N°8 s’est imposée devant la N°7 et son équipage Buemi/Nakajima/Alonso est sacré Champion du monde d’Endurance. La BR1/Michelin N°11 complète le podium. Michelin a aussi remporté la catégorie LMP2 avec Alpine (Lapierre/Negrao/Thiriet), LMGTE Pro avec Ferrari (Pier Guidi/Calado/Serra) et LMGTE Am avec Ford (Keating/Bleekemolen/Fraga). Au cours de cette 87e édition, Michelin a encore pu démontrer la performance dans la durée de ses pneumatiques Pilot Sport Endurance avec des tours très rapides réalisés en fin de quadruples relais.

Les Toyota TS050 Hybrid ont dominé la 87e édition des 24 Heures du Mans, et notamment la N°7. Qualifiée en pole position par Kamui Nakajima, la Toyota N°7 a pris un départ très rapide aux mains de Mike Conway qui a battu à deux reprises le record du meilleur tour en course lors des 3e et 4e passages (3min17s297).

Le Britannique a vite creusé l’écart sur la Toyota N°8 et malgré les safety-cars et autres Slow Zones qui ont éloigné et/ou rapproché les deux prototypes hybrides. Mais à une heure de l’arrivée, la Toyota N°8 a repris les commandes de l’épreuve pour couper la ligne d’arrivée en vainqueur – comme l’an passé - après 385 tours (5246 km).

Grâce à la performance dans la durée des pneumatiques Michelin Pilot Sport Endurance, l’équipe Toyota Gazoo Racing avait bâti sa stratégie sur des quadruples relais. Mike Conway et Fernando Alonso ont ainsi parcouru plus de 600 km sans changer de pneus, le double Champion du monde de F1 ayant même signé son 2e meilleur tour (3min19s88) avec des pneus qui totalisaient déjà 558 km !

La bagarre a bien eu lieu parmi les prototypes non-hybrides, surtout en début de course. La BR1/Michelin N°11 SMP Racing (Petrov/Aleshin/Vandoorne) a terminé sur le podium, à six tours des Toyota, devant les deux Rebellion/Michelin N°1 et 3, tour à tour retardées. La BR1/Michelin N°17 a été victime d’une sortie de piste au petit matin.

Après leur victoire en 1978, Alpine et Michelin ont effectué un retour victorieux au Mans. L’Alpine N°36 avait pris la tête de l’épreuve en début de course, mais elle fut lourdement pénalisée par trois périodes nocturnes sous safety-cars. A 9h00, l’Aurus N°26 a connu un problème mécanique et l’Alpine A470/Michelin N°36 de Lapierre/Negrao/Thiriet en a profité pour reprendre son dû et remporter sa seconde victoire de catégorie au Mans et le titre mondial LMP2.

Ce sont aussi les safety-cars qui ont décidé de l’issue de la course en LMGTE Pro. Un premier safety-car a partagé le peloton des prétendants, laissant la Ferrari/Michelin N°51, la Corvette/Michelin N°63 et les Porsche/Michelin N°91 et 93 en lice pour la victoire. Puis un autre a « offert » la victoire à la Ferrari N°51 (Pier Guidi/Calado/Serra) devant les Porsche N°93 et 91. Ferrari/Michelin renoue avec la victoire LMGTE Pro au Mans depuis 2014. La Porsche/Michelin N°92 a longtemps joué la victoire jusqu’à un problème d’échappement à 4h00 du matin, mais son équipage Christensen/Estre/Vanthoor est Champion du monde. Ford Performance conclut son programme Endurance avec un tir groupé des Ford GT/Michelin : 4e,5e,6e, et 7e LMGTE Pro.

En LMGTE Am, la Ford GT/Michelin N°85 Keating Motorsport a pris les rênes à 20h00 et a fait course en tête, ayant bénéficié elle aussi des safety-cars. Mais un Stop&Go dans les dernières minutes a remis la Porsche/Michelin N°56 en selle. Jeroen Bleekemolen a tenu bon pour offrir un tout premier succès GTE Am à la Ford GT, et une 100e victoire de catégorie aux 24 Heures du Mans à Michelin devant 252 000 spectateurs.

Rendez-vous en 2020 pour la 88e édition, qui sera aussi la grande finale du championnat du Monde d’Endurance FIA WEC.