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Toyota triomphe avec Michelin au Mans.
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Toyota triomphe avec Michelin au Mans.

17/06/2018

La 20e tentative fut la bonne pour Toyota qui a enfin remporté les 24 Heures du Mans,  avec le double Champion du monde de F1, Fernando Alonso, et ses équipiers Sébastien Buemi et Kazuki Nakajima (Toyota TS050 Hybrid N°8). Toyota Gazoo Racing a même signé un doublé avec Conway/Lopez/Kobayashi.  Michelin en délivrant des performances gagnantes, jusqu’à la ligne d’arrivée, signe sa 21ème victoire consécutive au Mans depuis 1998. En LM GTE Pro et Am, Porsche et Michelin ont dominé avec la N°92 (Christensen/Vanthoor/Estre) et la N°77 (Campbell/Ried/Andlauer).

Le premier engagement officiel du constructeur japonais au Mans remontait à 1985. Depuis, Toyota avait terminé cinq fois à la deuxième place, avait frôlé la victoire à plusieurs reprises, sans jamais pouvoir brandir le Trophée des 24 Heures. L’injustice est réparée : Toyota et son partenaire Michelin ont remporté la 86e édition des 24 Heures du Mans, et de quelle manière !

Après avoir monopolisé la première ligne sur la grille de départ, les Toyota TS050 Hybrid/Michelin se sont rapidement échappées en tête, la N°8 devant la N°7. Après trois heures de course, elles avaient déjà pris un tour à leurs concurrentes LM P1 à moteur thermique.

En début de soirée, Kamui Kobayashi (Toyota N°7) a pris la tête devant la voiture-sœur qui a ensuite écopé d’une minute de pénalité. La Toyota N°7 a traversé la nuit mancelle en leader, mais au volant de la N°8, Fernando Alonso est parvenu à combler 1min20s de retard grâce à un quadruple relais avec ses pneumatiques Michelin (44 tours, 600 km). « J’adore rouler la nuit, mes pneus Michelin allaient de plus en plus vite », a commenté le pilote Espagnol.

A 6h30, son équipier Nakajima a pris l’ascendant sur Kobayashi. La Toyota N°8 n’a alors plus quitté la 1ère place pour couper la ligne d’arrivée avec deux tours d’avance sur la N°7 et après 5286 kilomètres parcourus. Toyota est le second constructeur japonais à gagner au Mans après Mazda en 1991.

Michelin est invaincu aux 24 Heures du Mans depuis 20 ans grâce à ses partenaires BMW, Audi, Bentley, Porsche, Peugeot et désormais Toyota. Quant à Fernando Alonso, il poursuit son rêve de remporter le triptyque Grand Prix de F1 de Monaco (fait avec Michelin en 2006, 24 Heures du Mans (fait avec Michelin en 2018) et Indy 500.

L’écurie Rebellion Racing a réalisé une grande performance avec ses nouveaux prototypes thermiques RebellionR13/Michelin. L’équipage N°3 (Laurent/Beche/Menezes) termine sur le podium, devant l’équipage N°1 (Lotterer/Jani/Senna) victime d’un accrochage au départ.

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Avec six marques automobiles représentées, la catégorie LM GTE Pro a animé cette 86e édition. Porsche et Michelin ont dominé la course avec la 911 RSR N°92 au look vintage partagée par Michael Christensen, Kévin Estre et Laurens Vanthoor. Cette voiture a fait preuve d’une excellente fiabilité et a été avantagée lors d’un safety-car samedi après-midi. Derrière, la bagarre fut superbe entre la Porsche/Michelin 91 et les Ford/Michelin 68 et 67, la marque allemande a finalement signé un doublé.

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Porsche et Michelin ont également remporté la catégorie LM GTE Am avec la 911 RSR N°77 Dempsey-Proton Racing (Campbell/Ried/Andlauer) qui s’est hissée en tête à la 3e heure de course et ne l’a plus jamais quittée.

Enfin, Michelin effectuait son grand retour en catégorie LM P2, une classe très concurrentielle entre pneumaticiens. La Ligier/Michelin N°23 Pani-Barthez Compétition et l’Oreca/Michelin N°48 Idec Sport qualifiée en pole position ont longtemps figuré sur le podium provisoire avant de connaître des soucis mécaniques dimanche matin. Le week-end est très positif pour les nouveaux pneus Michelin LM P2 qui ont été «  Performants jusqu’à la ligne ».

Rendez-vous les 15 et 16 juin 2019 pour la 87e édition des 24 Heures du Mans qui marqueront aussi la finale de la Supersaison FIA WEC 2018/2019.