Les champions 2019 au Louvre
En partenariat avec Michelin, la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) a organisé sa prestigieuse cérémonie de remise des prix 2019 au Carrousel du...
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En 1966, Ford est parvenu à battre l’ogre Ferrari aux 24 Heures du Mans. Ce duel est magnifiquement raconté dans le film de James Mangold « Le Mans 1966 » avec Matt Damon et Christian Bale. Plus tôt dans l’année, Citroën et Michelin étaient sortis vainqueurs d’un autre duel sur une épreuve tout aussi mythique, le Rallye Monte-Carlo.
Michelin n’était hélas pas présent aux 24 Heures du Mans 1966. Le manufacturier de pneumatiques français, vainqueur de la toute première édition en 1923, n’est revenu dans la Sarthe qu’en 1967 pour équiper un prototype officiel Alpine A210 de pneus slicks à technologie radiale.
Mais en 1966, Michelin fut vainqueur (surprise) d’un autre duel, entre Mini et Ford, sur les routes enneigées du Rallye Monte-Carlo. Un duel finalement remporté par… Citroën !
La Mini Cooper S était la voiture à battre. Son agilité et sa fiabilité avaient permis au constructeur britannique BMC de remporter les éditions 1964 (Paddy Hopkirk) et 1965 (Timo Mäkinen). Les Mini de Timo Mäkinen, Paddy Hopkirk et Rauno Aaltonen étaient logiquement favorites de l’édition 1966 face aux Ford Cortina Lotus de Vic Elford, Roger Clark ou encore Bo Ljungfeldt.
Le duel fut acharné et les Mini sortirent en tête de la Nuit du Turini pour monopoliser le podium provisoire avec Mäkinen, Aaltonen et Hopkirk devant la Ford de Clark. Mais les quatre premières voitures du classement général furent disqualifiées après l’arrivée pour usage de phares non conformes à la réglementation française (phares à iode).
Les Citroën DS 21 étaient équipées de pneus Michelin 165 R 400 « X » pour sols secs ou mouillés, et de Michelin « X » cloutés sur sols enneigés. Il s’agissait de pneus du commerce à technologie radiale, le service compétition de Michelin n’ayant vu le jour qu’en 1973.